La Côte d’Ivoire est située en Afrique de l’ouest, entre le Tropique du Cancer et l’Equateur. Elle est bordée au sud par l’océan Atlantique, au niveau du golfe de Guinée. Ses coordonnées géographiques sont comprises entre 4°30’ et 10°30’ de latitude nord et 10° et 0° de longitude nord. Le pays est situé en zone tropicale et couvre une superficie de 322 600 km2 pour 32,7 millions d’habitants.
La Cote d’Ivoire comporte deux zones climatiques : le sud est chaud et humide et le nord est chaud et très sec.

Ces deux zones climatiques favorisent 4 saisons temporelles désormais influencées par le réchauffement climatique.
La Cote d’Ivoire possède deux zones climatiques qui conduisent à 4 saisons temporelles : la grande saison des pluies qui va de mai à juillet, la petite saison sèche qui va d’aout à septembre, la petite saison des pluies qui va d’octobre à novembre et la grande saison sèche qui va de décembre à avril. Ces saisons dans leurs manifestations, sont de plus en plus modifiées par le réchauffement climatique et cela est de plus en plus perceptible et ressenti par les populations ivoiriennes depuis quelques années. Le principal moteur du changement climatique sont les gaz à effet de serre, piégés dans l’atmosphère terrestre. Ces gaz agissent à la manière des parois d’une serre qui attire l’énergie solaire, l’emprisonne et l’empêche de s’échapper. Ainsi, les GES (gaz à effet de serre) permettent à l’énergie solaire d’entrer dans l’atmosphère mais l’empêchant de s’en échapper provoquant une forte concentration de chaleur qui réchauffe la surface de la terre. A l’instar d’autres pays dans le monde, le réchauffement climatique a bouleversé les données météorologiques de la Côte d’Ivoire et impacté significativement le quotidien des populations. On note des phénomènes météorologiques extrêmes qui se manifestent par l’augmentation de l’intensité de la fréquence des sécheresses, des pluies destructrices et des inondations. Les impacts du réchauffement climatique en Côte d’Ivoire sont visibles à plusieurs niveaux. Environnemental avec les menaces de disparition de nombreux villages côtiers du fait de l’érosion du littoral. La dégradation des sols et des écosystèmes qui entrainent la déforestation, quand l’usage des pesticides appauvrissent les sols.
Tandis que les perturbations climatiques affectent la biodiversité. Les impacts sont également d’ordre économique, au niveau de l’agriculture, la filière cacao est en détresse à cause des sécheresses, des maladies, et des variations climatiques qui provoquent une chute des rendements et une reconversion des cultures. La riziculture est aussi affectée, menaçant la sécurité alimentaire.
A la liste des impacts du réchauffement climatique en Côte d’Ivoire, l’on peut ajouter les pertes financières car le pays perd chaque année environ 80 millions de dollars à cause des inondations. Sur le plan social, il faut aussi souligner l’accroissement de la vulnérabilité, car les communautés, en particulier les populations démunies, avec des capacités d’adaptation limitées, sont les plus exposées aux dommages et aux pertes de moyens de subsistance. Les autorités gouvernementales du pays, conscients du phénomène, tentent d’apporter des solutions qui se résument en dix étapes : mise en place de politique d’utilisation des énergies renouvelables avec la promotion d’électricité verte. L’amélioration de l’efficacité énergétique des logements avec le remplacement des ampoules halogènes par des LED et le privilège des appareils ménagers économes. La modification vos habitudes de consommation avec la réduction des achats superflus, l’option des produits d’occasion, la réparation de ce qui peut l’être et la volonté de redonner une autre vie à ce dont on a plus besoin en les donnant.
Une autre des solutions est l’adoption d’une alimentation plus végétale, pour cela, réduire considérablement les consommations de viande et de produits d’élevage peut diminuer les empreintes carbones. Il faut aussi privilégier les modes de transport durables tels que la marche, la pédale, l’utilisation des transports en commun et le covoiturage. La limitation des voyages en avion. Un engagement pour l’économie circulaire : moins acheter, réutiliser, réparer et recycler permet de réduire les déchets et les émissions. Une autre solution est la protection et la restauration de la nature. Pour cela, il convient de soutenir la reforestation et la préservation des forets et des écosystèmes qui absorbent le carbone. Il est également important de participer à des initiatives locales telles que l’implication des communautés pour des projets écologiques, comme la création d’espaces verts. A cela s’ajoute la sensibilisation et l’éducation sur les sujets de la crise climatique pour encourager des pratiques plus durables. Il faut encourager et soutenir des politiques climatiques ambitieuses en exigeant des actions concrètes des entreprises et des gouvernements pour réduire les émissions de gaz à effet de serre.
